BXL WILDLIFE

BXL.WILDLIFE est un projet de recherche et d’expérimentation qui propose de considérer la ville, l’urbain comme l’environnement naturel de l’homme. Partant de ce postulat le projet s’intéresse aux relations qu’entretiennent le milieu et son habitant principal. Aux travers de différents événements et interventions, il s’agit alors d’observer et d’interroger les modes d’occupation, de déplacement, de production ou de destruction mis en place par l’homme afin d’assurer son équilibre, son développement au sein de cet écosystème particulier.

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LE FESTIVAL

Le FESTIVAL BXL.WILDLIFE est un temps privilégié fournissant le cadre nécessaire à cette investigation. Chaque été, durant un temps déterminé, la région de Bruxelles Capitale est temporairement déclarée « Parc National ». A l’instar du touriste, du chercheur ou de l’aventurier arpentant les grands parcs nationaux américains, le participant au festival se voit entraîné dans une errance à travers un territoire à (re)découvrir. A travers la marche et le camping sauvage,ici vecteurs privilégiées de l’expérience, le public-participant-chercheur-arpenteur est amené, par son déplacement et ses actions, à reconsidérer son espace quotidien et par la même à interroger ses habitudes, ses comportements ainsi que ceux de ses congénères. Hors des modes traditionnels de recherche et d’études sur la ville, le festival bxl.wildlife met l’accent sur l’expérience sensible et directe des phénomènes urbains.

bxlwildlife.be

J.02 – 2014

« Le deuxième lieu où nous passons la nuit est un potager, situé dans ce que la SNCB appelle le « quadrilatère de Bruxelles-Nord » délimité par le croisement des voies de chemin de fer et le canal. Le potager de la rue François Joseph Navez ou potager « d’en bas » est invisible depuis celle-ci. Caché derrière les maison, on n’en aperçoit que le feuillage des cerisiers qui donnèrent au quartier son nom de « Qriekelaar ». Son accès se fait par une grille dont seuls les usagers ont la clé. Il n’est donc pas un lieu de passage mais plutôt un petit paradis caché pour quelques jardiniers et leur proches. »

« Le quartier a vu, dès les années 50, la population aisée fuir le centre ville dévasté par les nouvelles autoroutes urbaines. Celle ci fut ensuite remplacée par des habitants plus modestes ainsi que par les travailleurs invités par la Belgique pour faire face à la pénurie de main d’oeuvre du secteur industriel et par la suite pour endiguer le recul démographique et le vieillissement de la population. Ce potager dont les habitant du quartier disent qu’il à toujours été là est initialement la friche laissée par la démolition d’un hôpital au début du 20e siècle. Ils sont actuellement la propriété d’ « Infrabel » qui loue les parcelles à raison de 0,4€/m².
Sa vocation première fut la production des denrées nécessaires à la consommation domestique du voisinage.
Si pour certains usagers, cette fonction reste primordiale, d’autre y voient plutôt l’espace extérieur manquant à leur habitat. On y trouve ainsi des lieux de détente et de convivialité dans et entre les parcelles. C’est un lieu de rencontre ou s’entremêlent les cultures, les savoirs faire et les traditions culinaires. »

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