Ceci n’est pas un jardin

Ceci n’est pas un jardin
C’est officiellement une friche, et potentiellement une Z.I.U (zone industriel urbaine).
Il y a des gens qui se débarrassent de leurs encombrants, des gens qui jardinent, d’autres qui performent, des gens qui incendient les cabanes, ceux qui entraînent leur pitbull, se shootent, dealent, y campent pour une nuit ou pour l’hiver.
Ceci n’est pas un jardin, il n’existe sur aucune carte. Il est dans les interstices de la ville, dans la zone grise, entre les voies ferrées, à l’entrée de Bruxelles-Ville.
Le terrain appartient à Infrabel, il est situé sur la commune de Bruxelles-Ville, et Schaerbeek en a repris la gestion administrative en 2013 à la demande de quelques jardiniers.
Il est cultivé depuis les années 30. Avant il y avait un hôpital.
Aujourd’hui 85 arbres viennent d’être abattus pour la construction d’un nouveau transformateur.
Nous aimerions partager avec vous cet espace.

 

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Fête pour le solstice d’hiver

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Le collectif Plan B vous invite a fêter le solstice d’hiver boréal, la journée la plus courte de l’année.
L’occasion de vous présenter notre projet d’utopie potagère urbaine, l’UPU bien nommée.
Pour contrée les esprits malveillants, plantons des aubépines, des lilas, des églantiers, construisons des totems, faisons un feu de joie.
RDV à la friche Navez Possible(s), rue Francois-Joseph Navez @1030 entrée à droite de la société Rauwers, le mercredi 21.12.2016.
Bienvenue à partir de 11h44 le matin > la tombée de la nuit.
Four à pizza sur place: amener de quoi compléter votre pizza, on s’occupe de la pâte et de la sauce tomate.
++ Performance de Matthieu Ha ++ Antoine Boute

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Atelier repérage boutures/greffes

Simon Rosillon, professeur à l’école d’horticulture Frans Fisher à Schaerbeek nous emmènera trouver les arbres pour effectuer des greffes le moment voulu, nous conseillera pour réaliser des boutures.

Outil: Sécateur
Date: mercredi 14 décembre
Heure début: 14:00
Heure fin:
16:00

                                                   BIENVENUE

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BXL WILDLIFE

BXL.WILDLIFE est un projet de recherche et d’expérimentation qui propose de considérer la ville, l’urbain comme l’environnement naturel de l’homme. Partant de ce postulat le projet s’intéresse aux relations qu’entretiennent le milieu et son habitant principal. Aux travers de différents événements et interventions, il s’agit alors d’observer et d’interroger les modes d’occupation, de déplacement, de production ou de destruction mis en place par l’homme afin d’assurer son équilibre, son développement au sein de cet écosystème particulier.

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LE FESTIVAL

Le FESTIVAL BXL.WILDLIFE est un temps privilégié fournissant le cadre nécessaire à cette investigation. Chaque été, durant un temps déterminé, la région de Bruxelles Capitale est temporairement déclarée « Parc National ». A l’instar du touriste, du chercheur ou de l’aventurier arpentant les grands parcs nationaux américains, le participant au festival se voit entraîné dans une errance à travers un territoire à (re)découvrir. A travers la marche et le camping sauvage,ici vecteurs privilégiées de l’expérience, le public-participant-chercheur-arpenteur est amené, par son déplacement et ses actions, à reconsidérer son espace quotidien et par la même à interroger ses habitudes, ses comportements ainsi que ceux de ses congénères. Hors des modes traditionnels de recherche et d’études sur la ville, le festival bxl.wildlife met l’accent sur l’expérience sensible et directe des phénomènes urbains.

bxlwildlife.be

J.02 – 2014

« Le deuxième lieu où nous passons la nuit est un potager, situé dans ce que la SNCB appelle le « quadrilatère de Bruxelles-Nord » délimité par le croisement des voies de chemin de fer et le canal. Le potager de la rue François Joseph Navez ou potager « d’en bas » est invisible depuis celle-ci. Caché derrière les maison, on n’en aperçoit que le feuillage des cerisiers qui donnèrent au quartier son nom de « Qriekelaar ». Son accès se fait par une grille dont seuls les usagers ont la clé. Il n’est donc pas un lieu de passage mais plutôt un petit paradis caché pour quelques jardiniers et leur proches. »

« Le quartier a vu, dès les années 50, la population aisée fuir le centre ville dévasté par les nouvelles autoroutes urbaines. Celle ci fut ensuite remplacée par des habitants plus modestes ainsi que par les travailleurs invités par la Belgique pour faire face à la pénurie de main d’oeuvre du secteur industriel et par la suite pour endiguer le recul démographique et le vieillissement de la population. Ce potager dont les habitant du quartier disent qu’il à toujours été là est initialement la friche laissée par la démolition d’un hôpital au début du 20e siècle. Ils sont actuellement la propriété d’ « Infrabel » qui loue les parcelles à raison de 0,4€/m².
Sa vocation première fut la production des denrées nécessaires à la consommation domestique du voisinage.
Si pour certains usagers, cette fonction reste primordiale, d’autre y voient plutôt l’espace extérieur manquant à leur habitat. On y trouve ainsi des lieux de détente et de convivialité dans et entre les parcelles. C’est un lieu de rencontre ou s’entremêlent les cultures, les savoirs faire et les traditions culinaires. »

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