A propos de la phytoextraction des métaux lourds

 

En Région de Bruxelles-Capitale, les polluants les plus fréquents dans les sols sont les hydrocarbures et différents types de métaux lourds (plomb, zinc, cadmium, …).

La phytoextraction, est une approche novatrice et respectueuse de l’environnement pour dépolluer des sols contaminés. Elle consiste en l’extraction des métaux du sol par leur accumulation dans les parties aériennes de certaines plantes, dites hyperaccumulatrices. Ces plantes sont ensuite récoltées et exportées du site, permettant de diminuer les concentrations en métaux dans le sol.

Le tabouret des bois (Noccaea caerulescens, famille des Crucifères) est une plante qualifiée d’« hyperaccumulatrice » de zinc (Zn), nickel (Ni) et cadmium (Cd). Elle est une espèce candidate idéale pour la phytoextraction en ville.

Les premiers essais de phytoremédiation à Bruxelles ont débuté avec l’Opération Tournesol, initiée par le Centre d’écologie urbaine en collaboration avec le Laboratoire d’Ecologie végétale et Biogéochimie de l’Université libre de Bruxelles. L’opération visait à mener des essais entre 2013 et 2015 dans plusieurs jardins collectifs et 2 friches à Bruxelles pour explorer le potentiel de la phytoextraction.
Aujourd’hui nous continuons ces essais avec le collectif NavezPossible(s) dans le cadre du projet de Quartier Durable Citoyen.

Pour plus d’informations:  www.phytoremediation.be
Arnaud Jacobs

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Préparation planche phytoremédiation

RDV samedi 25 mars pour préparer les planches dédiées à la phytoremédiation

+ mercredi 29 mars dés 10h pour semer la Noccaea caerulescens ou tabouret calaminaire qui absorbe le zinc.

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Utopie potagère urbaine

Parmi les rôles que joue.rait cet espace, citons :

– une dimension de cohésion sociale : rencontres, inclusions, mélanges de personnes d’origines, d’âges et d’idées très diverses ; apprentissages sous forme collective ; moments festifs et conviviaux ; espaces d’expressions et de création, de liberté.

– de la formation ou de la sensibilisation : apprentissage de moyens de productions alimentaire, expérimentations de techniques jardinières ; sensibilisation sur l’écologie, l’alimentation, les saisons ; conscience de faire partie d’un tout planétaire (la déforestation des forêts primaires nous concernent) ; réflexions sur des thématiques sociétales diverses dépassant le cadre du jardin (pollution des sols, changements climatiques, urbanisme ..)

– un aspect écologique : restauration de la terre, soin, préservation de la biodiversité ; espace pour le non-humain; traitement des déchets ; récupération de l’eau de pluie ; perméabilisation des sols ; petite production alimentaire (incités les personnes à préférer des achats de saison, locaux ou bio dans leur vie de tous les jours)

– un enjeu de réappropriation de la ville : grâce aux échanges et aux confrontations d’idées, ainsi que par l’acte initial d’investir une parcelle; reprise en main de son lieu de vie, en aménageant concrètement l’espace.

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Rauwers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rendez-vous avec M. Pablo Rauwers, PDG de l’entreprise Rauwers, pour présenter les plans de la plateforme « récup eau » imaginée  par Paolo le long de l’entrepôt qui donne sur la friche.

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