ce n’est plus un problème de pollution (l’IBGE a levé l’interdiction d’accès au site, les risques liés à la pollution étant finalement « tolérables pour les personnes ») mais un problème d’accès puisque Infrabel veut fermer ce site devenu »stratégique » suite à la construction de deux nouveaux transformateurs : « contrôler, sécuriser, coût, terrorisme ».
ils ont dépensé 16000euros en caméras…
on aura eu de bons moments,
on aura tourné un film merveilleux,
on aura participé à l’édition d’un livre sur l’agriculture urbaine
à BX (à paraitre en 2018)
on ne se sera pas ménagé
navez(PAS)possibles?
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« Depuis plus d’un siècle, à la suite de l’industrialisation et du processus d’urbanisation, la ville s’est affranchie peu à peu de son territoire, jusqu’à devenir un monde à soi. Une création entièrement artificielle, autonome, ennemie jurée du monde naturel. Elle n’est désormais composée que d’espace froids, inhospitaliers, tous semblables les uns aux autres, au point qu’on aura bientôt du mal à distinguer les quartiers modernes de Londres de ceux de Manchester ou de Berlin. Ces endroits anonymes, ineptes, faits pour la foule et non pour l’individu, ne sont que des substituts de ce qu’étaient autrefois les lieux de la vie humaine. Ils découlent d’une idée abstraite, et donc déshumanisante, de l’homme.
Ainsi la ville ne répond plus qu’à des des critères de fonctionnalité, les seuls que l’esprit bourgeois soit en mesure de concevoir. Le besoin que nous avons de vivre dans un monde significatif, capable d’exprimer l’esprit profond du lieu et celui de la communauté humaine qui l’habite, la ville ne sait plus le prendre en compte. Quand au besoin de proximité avec la nature, on y répond en plantant d’horribles plates-bandes fleuries et des alignements de platanes maladifs dans les rues et devant les bâtiments publics, ou bien en aménageant ces succédanés de jardins qu’on appelle « parcs urbains ».
Extrait de « Le Jardin perdu », de Jorn de Précy – 1912